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vendredi 29 juillet 2011

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La France dans le contexte européen de la crise de la dette souveraine

Article mis à jour le 21 02 2011
 

Zone euro et crise de la dette
© Communauté européenne, 2006

Le poids de la dette publique représente 63,7 % du PIB en 2006. A la fin du troisième trimestre 2010, selon l’INSEE, la dette publique de la France (État, Sécurité sociale et collectivités locales) a légèrement reflué à 1 574,6 milliards d’euros, soit "approximativement" 81,5% du produit intérieur brut (PIB) en raison d’un désendettement des administrations centrales. Le gouvernement prévoit une poursuite de l’augmentation de la dette en 2010 (82,9%), 2011 (86,2%) et en 2012 (87,4%) avant un reflux en 2013 (86,8%) et 2014 (85,3%).

  Les débats autour de la dette publique se focalisent traditionnellement sur l’ampleur des ajustements à réaliser pour atteindre les objectifs fixés. En 2010, la crise européenne de la dette souveraine (dette émise ou garantie par un émetteur souverain – État, banque centrale) et le rôle joué par les marchés financiers et les agences de notation donnent la mesure des limites – européennes notamment - auxquelles sont confrontés les pays qui laissent filer leur dette. Plus un État est en difficulté, plus la charge de la dette lui coûte cher. Les mécanismes macroéconomiques et disciplines budgétaires de la zone monétaire de l’euro instaurent des solidarités conditionnelles entre les États membres qui les contraignent à des comportements vertueux.

  Pour atteindre ses objectifs à court et long terme, l’État dispose d’instruments sophistiqués de suivi et d’évaluation de la situation de la dette. Les stratégies d’endettement sont désormais déclinées dans les « engagements financiers de l’État » de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF). Ces engagements visent à asseoir la crédibilité de sa structure d’émission auprès des marchés financiers. Les instruments de la politique d’émission et de la gestion de la dette négociable (échangeable sur les marchés financiers) permettent de déterminer les conditions optimales de refinancement de la dette. Toutefois, la consolidation budgétaire graduelle et généralisée de la zone euro en 2010, avec la mise en place du fonds européen de stabilité et la réforme du pacte de stabilité, conduit à envisager à terme la création d’un instrument commun de gestion de la dette.

Le précédent dossier consacré à la gestion de la dette entre 1985 et 2007 comporte une liste de sites de référence qui reste toujours pertinente.

Mots clés : Budget de l’Etat

Chronologie
La dette publique en débat
Les objectifs et les instruments de gestion de la dette

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La politique d'immigration dans le contexte européen
 
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mercredi 13 juillet 2011

Attractivité de la France en 2011


Tableau de bord 2011 de l'attractivité de la France

Tableau de bord 2011 de l'attractivité de la France

11/07/11
Emmanuel Berthier, Délégué à l’aménagement du territoire et à l’attractivité régionale ; Vincent Chriqui, Directeur général du Centre d’analyse stratégique (CAS) ; Éric David, Sous-directeur du financement international des entreprises à la Direction générale du Trésor et David Appia, Président de l’Agence française pour les investissements internationaux ont présenté le « Tableau de bord 2011 de l’attractivité de la France ».
L’enjeu de l’ouverture aux investissements internationaux est élevé en termes d’emploi, de valeur ajoutée et de croissance pour l’économie des territoires. La crise économique a renforcé la concurrence entre les pays européens, tous mobilisés pour attirer les entreprises, les talents et les financements.
Elle a montré l’importance des facteurs structurels de l’attractivité, au premier rang desquels la solidité de l’économie, le dynamisme du marché, la qualité des infrastructures et celle des qualifications, l’investissement dans les activités de recherche et d’innovation, sans oublier l’efficacité des services publics et la qualité de vie.
Forte de ces atouts, la France demeure le troisième pays d’accueil des flux d’investissements directs dans le monde et la seconde destination en Europe des investissements étrangers créateurs d’emplois. Quinze entreprises étrangères ont décidé, par semaine, d’investir en France en 2010. Plus de 20 000 entreprises étrangères sont implantées dans les régions françaises, tandis que 30 000 entreprises françaises ont investi hors de l’Hexagone.
Dans ce contexte, l’AFII, le CAS, la DG Trésor et la DATAR, ont élaboré, en conservant le format choisi en 2010, le « Tableau de bord 2011 de l’attractivité de la France », document de référence présentant la position de la France dans un groupe de douze pays développés.
La comparaison réalisée pour chacun des neuf grands déterminants de l’attractivité fait apparaître une relative stabilité du rang de la France dans cet échantillon. Des avancées sont enregistrées en matière d’investissement dans les activités de R & D ou de maîtrise des coûts salariaux unitaires. Comme l’année dernière, l’évaluation est contrastée en matière de fiscalité avec une forte pression fiscale sur le travail mais un traitement fiscal très avantageux en matière de R & D et un taux apparent d’imposition des bénéfices modéré.
Par-delà ces données et comparaisons, le « Tableau de bord »  propose une réflexion sur la dynamique du développement économique des territoires, ainsi qu’un éclairage sur les perceptions qu’ont les investisseurs étrangers des atouts et de l’attractivité de la France.
« En matière d’attractivité, la DATAR donne priorité à la composante territoriale de l’innovation qui est primordiale pour le développement économique. À ce titre les politiques de pôles de compétitivité, de grappes d’entreprise et de liaison à très haut débit sont plus particulièrement mises en lumière », souligne Emmanuel Berthier, Délégué à l’aménagement du territoire et à l’attractivité régionale.
« Cette seconde édition du Tableau de bord permet de mieux comprendre la position relative de la France dans un environnement international plus ouvert et plus concurrentiel qu’hier. Elle montre que les fondamentaux de l’attractivité ont très bien résisté à la crise, les réformes poursuivies renforçant la compétitivité de l’économie. Le programme d’investissements d’avenir dans cinq domaines stratégiques pour le développement de l’économie de la connaissance et de la croissance durable, vient prolonger cette dynamique », relève David Appia, Président de l’AFII.
« Le Tableau de bord 2011 de l'attractivité de la France souligne le rôle clé joué par notre pays sur la scène économique internationale. En 2010, les flux d'investissements directs étrangers accueillis en France sont restés stables alors qu'ils ont chuté de 20% dans l'ensemble de l'Union européenne. Cette nouvelle édition confirme également la position solide de la France concernant les principaux déterminants de l'attractivité et offre ainsi un rappel des politiques publiques mises en oeuvre pour renforcer la compétitivité des entreprises » précise Vincent Chriqui, Directeur général du Centre d’analyse stratégique.

Contact Presse
Jean-Michel Roullé
Responsable de la Communication
Tél. 01 42 75 61 37
jean-michel.roulle@strategie.gouv.fr

Conseil Analyse Economique: Monnaie Finance


Monnaie, Finance

Banques centrales et stabilité financière 
Rapport n° 96, Jean-Paul Betbèze, Christian Bordes, Jézabel Couppey-Soubeyran et Dominique Plihon, 26 avril 2011
Investissements et investisseurs de long terme 
Rapport n° 91, Jérôme Glachant, Jean-Hervé Lorenzi, Alain Quinet et Philippe Trainar, 28 juillet 2010
Epargner à long terme et maîtriser les risques financiers 
Rapport n° 86, Olivier Garnier et David Thesmar, 28 juillet 2009
Le financement des PME 
Rapport n° 83, Grégoire Chertok, Pierre-Alain de Malleray et Philippe Pouletty, 2 mars 2009
Loger les classes moyennes : la demande, l’offre et l’équilibre du marché du logement 
Rapport n° 82, Jacques Mistral et Valérie Plagnol, 30 janvier 2009
Politique de change de l’euro 
Rapport n° 80, Michel Didier,Agnès Bénassy-Quéré, Gilles Bransbourg et Alain Henriot, 16 décembre 2008
La crise des subprimes 
Rapport n° 78, Patrick Artus, Jean-Paul Betbèze, Christian de Boissieu et Gunther Capelle-Blancard, 4 septembre 2008
Private equity et capitalisme français 
Rapport n°75, Jérôme Glachant, Jean-Hervé Lorenzi et Philippe Trainar, 9 juillet 2008
Consolidation mondiale des bourses 
Rapport n° 67, Jacques Hamon, Bertrand Jacquillat et Christian Saint-Étienne, 16 août 2007
Financer le R & D 
Rapport n° 53, Jean-Paul Betbèze, 11 février 2005
Les crises financières 
Rapport n° 50, Robert Boyer, Mario Dehove et Dominique Plihon, 16 novembre 2004
Les normes comptables et le monde post-Enron 
Rapport n° 42, Jacques Mistral, Christian de Boissieu et Jean-Hervé Lorenzi, 10 juillet 2003
La Banque centrale européenne 
Rapport n° 38, Patrick Artus et Charles Wyplosz, 23 octobre 2002
Architecture financière internationale 
Rapport n° 18, Fred Bergsten, Olivier Davanne et Pierre Jacquet, Patrick Artus et Michèle Debonneuil, Michel Aglietta et Christian de Boissieu, 30 août 1999
Instabilité du système financier international 
Rapport n° 14, Olivier Davanne, 16 novembre 1998

Crise et croissance : une stratégie pour la France


Rapport de Philippe Aghion, Gilbert Cette, Élie Cohen et Mathilde Lemoine, à paraître à la Documentation française
Dans ce rapport, Philippe Aghion, Gilbert Cette, Élie Cohen et Mathilde Lemoine posent la question du choix des mesures économiques favorables à la croissance française à moyen et long termes, qui tiennent compte des contraintes, notamment budgétaires, que la récente crise a accrues. À cet égard, ce rapport se situe dans la lignée d’un précédent rapport du Conseil d’analyse économique (CAE) de Philippe Aghion, Gilbert Cette, Élie Cohen et Jean Pisani-Ferry (2007), qui traitait des leviers de la croissance, et en différentiel par rapport à celui-ci, dans la mesure où la crise monétaire, financière et économique a modifié la pertinence des arbitrages à effectuer. Il développe les questions relatives à la qualité de l’offre productive et à la compétitivité de la France.
Les auteurs prônent une politique d’investissement dans l’enseignement supérieur et la R&D, de flexibilisation des marchés des biens et du travail, de sécurisation des parcours professionnels, ainsi que de soutien sectoriel à l’innovation. En raison des contraintes budgétaires apparues à la suite de la crise, les auteurs suggèrent qu’il convient de procéder, non pas à un accroissement net des dépenses, mais à un déplacement de celles-ci, de manière à garantir les conditions de la nécessaire consolidation fiscale. C’est pourquoi les auteurs mettent en lumière, notamment, les économies qui pourraient être réalisées en réduisant, voire supprimant, certaines niches fiscales, et ce en dépit des inévitables mécontentements que pareilles mesures susciteraient. Le point de vue des auteurs est donc de refuser toute position extrême – ultra-keynésianisme d’un côté, selon lequel une hausse aveugle des dépenses publiques ignorant les contraintes budgétaires serait l’impulsion indispensable à la relance macroéconomique, et monétariste de l’autre côté, selon lequel l’assainissement drastique des finances publiques serait un préalable inévitable sans effet récessif notable. Les auteurs sont partisans d’une troisième voie, celle d’une intervention ciblée internalisant la contrainte budgétaire.
Ce rapport a été discuté en présence du secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, chargé du Commerce extérieur, le 24 juin 2011.

vendredi 6 mars 2009

REFORME DES INSTITUTIONS

Une Ve République plus démocratique - Comité de réflexion et de proposition sur la modernisation et le rééquilibrage des institutions de la Ve République
Présidence de la République

Comité pour la réforme des collectivités locales - « Il est temps de décider » - Rapport au Président de la République
BALLADUR Edouard


Voir aussi FRANCE Politique

mercredi 29 octobre 2008

“Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes”

L’Europe et la France sont en révolution.

Une révolution jusqu’ici pacifique mais ce ne sera pas forcément toujours aussi paisible.

D’abord parce que sommes confrontés aux turbulences extérieures à l’Est, à l’Ouest et au Sud. Le Nord est jusqu’ici moins menaçant parce qu’on n’y rencontre guère de perturbateurs, sinon les banquises polaires et les banquiers américains qui se mettent à dériver…

Aussi parce que nous sommes tourmentés par nos démons intérieurs, domaine où la productivité française n’est pas en reste. Diablotins et anges salvateurs (les anges n’ont pas de sexe bien défini) nous jouent le pipeau de la tentation facile. Et nos compagnons d’aventure européenne font presque aussi bien que nous en matière de petites folies médiatisées…

Les dernières échéances françaises
sont passées au printemps 2008 avec les élections présidentielles . Elles ne contentent pas tout le monde, pas plus que celles de 1981, 1995 ou 2002.

Elles n’engendreront pas forcément une rupture tranquille ni un ordre juste.

Elles ne règleront pas facilement nos “petits” problèmes de gestion collective: compétitivité , croissance, emploi, pouvoir d’achat, retraite , santé etc..pour lesquels les aides publiques ou les dégrèvements d’impôts ne sont pas la panacée. La main aveugle du marché non plus.

Ni les politiques de gestionnaires , ni la fuite dans l’endettement, ni le surf entre les innombrables revendications catégorielles n’apportent des solutions .

Il va nous falloir “entrer dans le match” comme disent les sportifs entre deux bravades et quatre échecs.

Plus haute et plus profonde: l’échéance européenne avant 2009. Notre engagement a été pris il y a cinquante ans, presque dans l’ignorance d’une population qui, à l’époque, s’occupait à travailler beaucoup et entrer dans la course à la consommation.

Nous l’avons pratiquement rompu en 2005, sans bien savoir pourquoi à gauche ou à droite, dans le premier referendum sur un traité constitutionnel qui devait précisément fournir les outils démocratiques d’une meilleure gouvernance. Comment reprendre ce projet qui avait marqué le Second XX° siècle, tout autant que la guerre froide, la décolonisation ou la démocratie de marché?

Encore plus profonds, les troubles des sociétés occidentales sont pratiquement hors de portée des politiciens du court terme qui virevoltent entre deux élections.

Le déclin démographique, bien sûr. Une population où on mettra trente ans avant d’entrer dans la vie et trente ans à mourir pour une petite trentaine d'années entrecoupées d'instabilités professionnelles et amoureuses. Et tout cela pour un coût par tête beaucoup plus élevé que pendant les Trente Glorieuses.

Entre ces deux âges, trente ans pour produire pour les deux autres tiers. Tout en consacrant encore plus de temps aux recherches d’emploi stable et aux recyclages, mais aussi aux divertissements, aux amours diverses , aux familles recomposées, aux conduites d’évasion , écrans divers, spectacles, voyage, drogue, cures psychiatriques, d’amaigrissement et de beauté .

L’encadrement social, qui permettait de relativiser tout cela, s’est délité : famille proche, famille élargie, vie communale, patronages d’églises, de partis ou de syndicats. Bref la dilution du lien social au bénéfice de l’individu narcissique programmé par la publicité dès l’enfance et depuis cinquante ans déjà, comme d’autres l’étaient au communisme ou au national socialisme….Certains ont appelé cela Société de l’éphémère ou Vie liquide.

Et d’où viendront les esclaves pour entretenir cette société de loisirs aimables?

En outre, pour la planète la certitude d’un desastre écologique si on (c’est à dire les autres, pas nous) ne réduit pas sensiblement un mode de vie effréné producteur de déchets et de risques .

Il n’ y a rien de drôle dans tout cela : il n’est plus que rares rires aux rues…

Il est des moments où on se demande d’où viendront les forces capables de rajeunir tout cela: populations ou religions différentes? vrais leaders ? recours cyclique au général miraculeux? Et si nous nous prenions en mains?

Candide